Paris – Septembre 2004
Je me rappelle parfaitement la lumière de cette fin journée, ce doux soleil encore gorgé d’été, la promesse d’une belle soirée… dans ma voiture, même les tours de Noisy-le-Grand sur le bord de l’A4 avaient l’air de me sourire.
Dans mon sac, un test de grossesse allait m’apporter la confirmation de ce que je sentais depuis quelques semaines, j’allais être maman… enfin, j’allais d’abord avoir un bébé, parce que malgré ce qu’on pense, on n’est pas Maman d’un coup de baguette magique au moment où la sage-femme coupe le cordon ombilical, non, non, on le devient…
Soyons claires : qu’on épargne aux primipares, en dehors des cours prodigués par les professionnelles de la naissance, certains détails de l’accouchement, je peux le concevoir.
Parce que chaque accouchement est différent et terriblement intime ; parce que ce n’est pas un examen et qu’il ne sert à rien de bachoter ; parce que ça ne se passera de toute façon pas comme vous l’avez imaginé…
Par contre, il y a quand même des choses pour lesquelles j’aurais bien aimé pouvoir me préparer, histoire ne pas me retrouver dépourvue, au bord de la dépression post-partum, une fois que le petit bout, en chair et en couches, fut venu, et 3 en particulier.
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